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« (5 cm de 500 tickets) x
3 dans une boite transparente »
Méthode : Je prend un à un chaque tickets. Parcours chacun
des angles pour enlever les cornes. Les range tous dans le même
sens mais dans un ordre aléatoire. Je ne suis pas fou au point
de les classer par date ! Je met
un poids sur le bloc une fois achevé. Puis, les
tasse pour en faire un pavé régulier de 5 cm. Enfin, l’entoure
de deux élastiques dans la largeur et une dans la longueur. Je
les tasse à nouveau.
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Le tout et le rien : Tout et rien se côtoient. C’est scientifique.
Par exemple. Prenez 1, c’est le minimum pour qu’il y ai quelque chose. Prenez 10 zéros, il ne sont rien en soit.
Ils ne valent qu’eux même : zéro. Si l’on rapproche le
1 et les 10 zéro cela fait 10 Milliard (1 0000000000). C’est idiot me dirait vous ! Oui mais cependant, partir du rien pour aller vers
un hypothétique tout, n’oblige aucunement d’énumérer l’ensemble
des chiffres entre. Il suffit d’un rapprochement. D’une réunion. D’une
collectio pour passer du tout au rien.
Tasser et garder : Tasser,
c’est vouloir unifier la collection. Vouloir
que le tout et le rien deviennent 1. |
C’est tellement bien rangé que je n’ose pas les
toucher, de peur de les déclasser, de leur enlever cette
unité que forme le tout. Mais
je vois très bien où est l’unité ; et à tous les niveaux
de profondeur. La
boîte transparente et les élastiques sont les outils d’unification.
Il ne sont qu’une parenthèse, mais contribuent à la collection. Il sont la matérialisation de ce
qui unifie. Sans pour autant figer l’objet. (il m’est déjà
arrivé de vouloir modifier les données et restructurer la
forme). Même s’il est vrai que l’attachement y es pour
beaucoup dans la volonté d’unité, « La meilleure manière
de posséder quelques chose, c’est de le donner. Ainsi on
l’a pour toujours » 1
1.Entretient
avec Arman - Arman & l’art africain 1996 musées de Marseille |